Etienne

Etienne

D'où viens-tu ?

Alors moi, pour la petite histoire, je suis né au pays de la raviole, de la pogne, de la caillette (que l’on se partage avec les Ardéchois), de la clairette et du Croze-Hermitage : la Drôme ! Sinon, je vis à Grenoble depuis 10 ans, merci.

Mon truc dans la vie, c’est l’Histoire : politique, économique, sociale, culturelle, tout le barda, avec les hommes et femmes d’Etat, les généraux, les ouvriers, les paysans… (oui, je suis l’auteur de 2 mémoires de Master sur les maréchaux-ferrants en France aux XIXe et XXe siècles, et j’en suis fier) ; à tel point que j’en suis devenu prof, c’est dingue. Bref.

Artistiquement, je suis passé par pas mal de trucs : dessin, musique, BD, j’essaie même de fonder un univers de SF et d’apprendre la guitare pour former un groupe de METAAAAAAAAAAAL en même temps que mon métier de babysitter pour ados… AHEM d’enseignant, je veux dire. Comme dirait l’autre, à force de vouloir tout faire, on finit par rien ne foutre du tout.

Pourquoi Tête au Cube ?

Le hasard d’abord. Suivant les conseils d’amis, je cherchais à suivre un cours de théâtre pour m’aider à travailler mon éloquence en vue de me préparer aux épreuves orales du CAPES et de l’Agreg. J’ai pris celui dont le principe me paraissait le plus stimulant.

J’y ai trouvé mieux que ça : une bande de potes et un vrai plaisir à inventer des histoires en live. Et puis, quand Armelle et Nico m’ont carrément proposé de rejoindre la troupe, j’ai dit : « Hey, mais c’est que c’est beaucoup méga giga trop bien ! »

Sans texte, pendant 1 h, pas de craintes ?

Bof. Quand j’ai un auditoire devant moi, j’ai toujours un mal fou à me souvenir de ce que je dois dire. Fâcheuse conséquence de la pression. Là, on vit le spectacle ; avec la pratique, les punchlines viennent toutes seules, les intrigues se nouent au gré des apports de chacun et les retournements de situation s’enchainent suivant les idées.

Et puis, quand on passe une partie de ses journées face à des gosses de 15-16 ans, à leur parler de la démocratie athénienne ou de l’aménagement du territoire en France tout en essayant d’esquiver les boulettes de papier, ben on relativise. Au moins, on a pas à prendre les carnets de correspondance du public.

Un instant à partager ?

Ce moment intense quand, pour la première fois, tu sors de scène et tu t’aperçois que l’espace d’un moment, tu as été quelqu’un d’autre, vécu une autre histoire que la tienne.

Ben là, tu te dis : « Whou pinaise. »

Une question que tu aimerais te poser pour finir cette interview (et la réponse) ?

Quel est le sens de la vie ?

En ce qui me concerne, la réponse tient en 5 lettres : B – I – E – R – E.

Bon, ok, j’aime aussi le vin. Et le whisky. Et la charcuterie. Et le fromage. Et…

Le portrait chinois

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